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Ecole Nationale Supérieure d´Agriculture de Thiés

   Pôle d´excellence au service de l´agriculture et du développement agricole et rural.
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La mouche des fruits inflige des pertes énormes dans la production arboricole sénégalaise. L´ampleur des dégâts enregistrés et l´importance économique des pertes occasionnées ont nécessité la mise en œuvre de ce programme de recherche qui engage deux étudiants de DEA travaillant sur « la biologie de Bactrocera invadens » « inventaire et dynamique de mouche des fruits » et un du cycle d´ingénieur travaillant sur «facteurs importants affectant l´efficacité des méthodes de lutte contre la mouche des fruits ».

L´union Européenne a importé 210.000T de mangues pour l´année 2006 dont 28.660T de Côte d´Ivoire (14.390T), 7.070T du Sénégal, 3.480T du Mali, 2.160 T du Burkina Faso et de pays comme la Gambie (780T), la Guinée (400T), le Ghana (300T) et le Cameroun (80T) pour un total de 19% de parts de marché. En ce qui le concerne, le Sénégal avait déjà entrepris les exportations de mangues vers l´Europe avec 280T convoyées en 1998. En 2006 ce tonnage a atteint 6300T grâce à la conjugaison d´efforts d´encadrement et la lutte phytosanitaire en plus des facteurs écologiques induisant une longue période de maturation de la mangue allant de juillet à octobre. Les exportations réalisées restent largement en dessous des potentialités de production du pays qui n´a pas encore exploré les opportunités de marché offertes par les USA dans le cadre de l´AGOA. Cependant la production de la mangue fait face à de nombreux problèmes phytosanitaires qui sont d´ordre physiologique, phytopathologique ou entomologique. L´un des fléaux les plus récents demeure les dégâts causés par la mouche des fruits (Diptera Tephritidae). L´introduction et la dispersion en Afrique de Bactrocera invadens, espèce originaire du Sri Lanka, signalée par l´IITA au Bénin en 2004, pourrait entraver les succés enregistrés dans la filière mangue. Sur 27814 T de mangues exportées vers l´UE en 2006, 36000T ont été interceptées par les services de protection des végétaux européens du fait des piqures de mouches des fruits classées « insectes de quarantaine » .
C´est devant ce problème qui a infligé des pertes énormes à la filière mangue sénégalaise et son importance sur l´économie du pays que ce projet de recherche a été initié. A travers l´ENSA, il engage deux étudiants de DEA travaillant sur «la biologie de Bactrocera invadens»; «inventaire et dynamique de mouche des fruits» et un du cycle d´ingénieur travaillant sur «facteurs importants affectant l´efficacité des méthodes de lutte contre la mouche des fruits».

Objectif des travaux de recherche :
Le projet a pour objectif de :

•    Collecter des données préliminaires qui permettront de définir une stratégie globale pour un contrôle efficace et durable de la mouche ;

•    collecter les informations sur la base desquelles une stratégie spécifique sera développée.

Les objectifs spécifiques de ces travaux sont :

•    faire l´inventaire des espèces de mouches des fruits rencontrées dans les Niayes et évaluer leur importance ;

•    tester l´attractivité de différentes substances chimiques et de produits alternatifs vis-à-vis de la mouche des fruits ;

•    tester la stratégie de lutte par attractivité (avec différents attractifs) pour un maintien de la population à un seuil acceptable ;

•    rassembler à partir de travaux d´élevage au laboratoire des informations importantes concernant la biologie de la Bactrocera et les trois espèces de Ceratitis les plus représentées.

Conclusions et perspectives.
Au stade actuel des travaux, il est important de révéler l´importance des résultats préliminaires obtenus, surtout dans le sens de la constitution de la base de données envisagée. L´élevage au laboratoire est maîtrisé, malgré divers écueils rencontrés et le cycle complet de développement est obtenu au laboratoire.
Mais nous avons prévu d´accorder plus de soins à l´analyse des ces données préliminaires, de façon à bien ressortir les tendances les plus nettes, de révéler les efficacités des certains procédés testés afin d´envisager leur expérimentation par d´autres structures de relai (exemple la DPV, la DHORT, etc.).
Des résultats très satisfaisants et prometteurs quant aux recommandations d´un meilleur contrôle des mouches sont relevés et seront valorisés prochainement par des publications et divers supports de vulgarisation. Un partenariat très étroit en envisagé avec la DPV, le DHORT pour permettre l´utilisation des procédés de contrôle dont l´efficacité sera avérée.


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